Artiste : Youssoupha | Album : NGRTD | Titre : Points communs | Année : 2015
Bien sûr qu’on travaille pour le bien commun
Cherchons pas nos failles mais nos points communs
Gagner des batailles de nos propres mains
De nos propres mains, de nos propres mains
Bien sûr qu’on travaille pour le bien commun
Cherchons pas nos failles mais nos points communs
Gagner des batailles de nos propres mains
De nos propres mains, de nos propres mains
L’école n’a rien pu faire, vie d’cancre, certains frères, vie d’gang
J’esquive les ennuis donc, toute la nuit, moi, j’vide l’encre
Et j’rappe pas pour vite vendre, j’gratte dans ma p’tite planque
J’charbonne, hé Cabron, mon album sera le big bang
Le bigbang, opposer Céhashi à la machine
Moi, si j’étais Keyser Söze, ils seraient Kobayashi
Donc imagine que je rappe encore debout face au monde entier
Moi, j’ai dû faire le double pour qu’on me donne la moitié
J’m’en fous du quartier, il réduit nos limites trop
Il crée des polémiques, gros, et je te l’redis au micro
Mais pourquoi tu fais l’dur?
Les mecs sont fiers de leurs départements
Comme si leurs daronnes taffaient à la préfecture
J’viens taffer dur pour pénétrer dans les livres
J’connais des illettrés qui savent bien lire entre les lignes
J’me livre, véritable et vaillant dans ma fonction
La douleur est inévitable, la souffrance est une option
Bien sûr qu’on travaille pour le bien commun
Cherchons pas nos failles mais nos points communs
Gagner des batailles de nos propres mains
De nos propres mains, de nos propres mains
Bien sûr qu’on travaille pour le bien commun
Cherchons pas nos failles mais nos points communs
Gagner des batailles de nos propres mains
De nos propres mains, de nos propres mains
Les anciennes stars me trouvent suspect, je suis tombé
Je m’suis relevé, eux ne se sont jamais relevés de leurs succès
Vu qu’c’est juste une éphémère life
Tu touches le ciel et disparais comme un avion Malaysia Airlines
J’cours entre les red lights, fuck l’avis des connaisseurs, moi
J’ai appris qu’l’échec est le meilleur des professeurs, quoi ?
Ma vie est trop nickel, j’suis p’t-être un génie qui roupille
Et qui finira dans l’oubli comme Sixto Rodriguez
En attendant, y’a les rageux qui deviennent comme fous
Attendent impatiemment que mon retour s’arrête
Vous vous moquez de moi parce que je n’suis pas comme vous
Moi, je me moque de vous parce que vous êtes tous pareils
Tout pour le paraître, en effet
Pour avoir ce que t’as jamais eu, il faudra faire c’que tu n’as jamais fait
Peu importe les défaites, tout reste possible
Pas d’mauvais regard, quand tu gagnes, moi, je gagne aussi
Bien sûr qu’on travaille pour le bien commun
Cherchons pas nos failles mais nos points communs
Gagner des batailles de nos propres mains
De nos propres mains, de nos propres mains
Bien sûr qu’on travaille pour le bien commun
Cherchons pas nos failles mais nos points communs
Gagner des batailles de nos propres mains
De nos propres mains, de nos propres mains
Bien sûr qu’on travaille pour le bien commun
Cherchons pas nos failles mais nos points communs
Gagner des batailles de nos propres mains
De nos propres mains, de nos propres mains
Bien sûr qu’on travaille pour le bien commun
Cherchons pas nos failles mais nos points communs
Gagner des batailles de nos propres mains
De nos propres mains, de nos propres mains
Ok, le poids du monde me brise la colonne, lacrymogène, eau d’Cologne
Anesthésie au Bologne, ville criminogène
Game amnésique, fatigué d’rapper
J’ai perdu la guerre, j’ai trouvé la paix
J’ressuscite Mobb Deep, New York et ses coups d’feu
Pas d’Oedipe, nique sa mère ; Joey Starr, c’était mon Sigmund Freud
J’ai l’mauvais type, j’regarde la jeunesse cliquer
Mieux vaut mourir incompris qu’passer sa vie à s’expliquer
J’suis dans l’showbizz, donc j’nage parmi les grands blancs
J’traîne avec des grands noirs, dis-le à Laurent Blanc
Si j’pointe cagoule et gant noir, tu vas casser ta voix fluette
J’rappe, j’fais autant d’gestes que Youssoupha et qu’une poucave muette
Sur l’sofa, j’m’allonge pas, j’plonge quand t’épouses la norme
J’ai mis Paris dans une bouteille de Grey Goose magnum
J’redonne du sens au Bleu Blanc Rouge, j’baise ces cons d’réac’
Plus d’son d’malade, que des rappeurs hypocondriaques
Fuck it
On est deux, ajoute un « S » à négritude, le mot fait dix lettres
Tcheck, je suis qu’un arabe qui parle le p’tit nègre
Enlève ta capuche du sweat (?)
Car les flics ne tuent pas que les blancs comme au barrage de Sivens
Tu lances des pics, petit, qu’est-ce tu aif ?
Sur le trône du rap, je place des pics anti-SDF
Je cache mon jeu comme des règles dans un slip bordeau
Hé, le rageux, mets pas mon clip sur ton site porno
Tout est permis, casting de cul béni
Interdit d’interdire, freestyle eucuménique
La prochaine fois qu’un tweet nous traitera de sale gorille
Tu t’rappelleras qu’un crouille a inventé les algorithmes
RT, #dièse, NGRTD
Artec, l’art, l’armée, l’arpège et les RTT
Différentes tracks sur un même album
Car si le renard a plusieurs ruses, le hérisson en a qu’une bonne
Yema, que tu sois blanc, beurre, ni l’un ni l’autre, khel khel
Vous autres et moi, c’est kif-kif, autrement dit, c’est bhal-bhal
Identités en pêle-mêle dans tous les périmètres, dans tous les pays même
Enfants ou pères ou mères, tous dans la même merde
C’est Boma Yé qui débarque en état de grâce
Putain d’vilain petit canard qui a lavé tout son tas de crasses
Soulevé tout un tas de fans mais, ça, c’est easy
Maintenant, ça s’passe ici, rest in peace
Toi, hein p’tit, t’as la crise, douze cadavres dans la piscine
Pause, t’as bien vu les dégâts qu’j’cause
Fonce dans l’tas, c’est grave, c’est en quelques pour mon (?)
Va dire aux rappeurs streets d’revoir leur grammaire
Et aux rappeurs conscients d’aller bien tous niqu, Nan nan nan nan
On s’tire dessus mais tous la même voix
Allah, Yahvé ou Christ, saoulé par ces conflits, à force, j’en fais une crise de foi
Regarde-toi dans le miroir, comment me décris-tu?
On l’répète, Dieu est grand, on reste dans l’geste, dans la négritude
Yema
Mamé, c’est le capo de capi
Mamé le chef de tous les chefs, M.A.R.S 1.3.0.1.5
Le langage cru, le cerveau cuit, je vis les temps modernes
J’les ai pas crus, j’suis pas Charlie : j’suis fils d’une Comorienne
Si j’devais pleurer l’Afrique, je remplirais deux/trois citernes
Quelques points communs avec tous ces frères qu’on enferme
J’articule mon histoire 1-3, à l’étroit, viens voir
Des points communs aux points d’suture, on arrive à peine à l’croire
Tu veux du buzz ? Rapproche-toi, j’suis là-haut
Mais, avant ça, tu vas passer au détecteur d’métaux
Pas confiance en l’humain, on s’bouffe quand y’a rien dans l’frigo
Négritude jusqu’au point d’insulter Guerlain d’vieux toxico
Y’a pas d’nanani nanana, j’parle vrai, nan, pas d’mytho
J’crois qu’vais bouger à Guadalajara, vivre à Mexico
On dit qu’j’ai des points communs avec CR7
Soixante featurings, soixante fois j’leur mets dans la lunette
La rue, ce n’est pas ma mère, c’est ma connasse
J’la trompe avec le droit chemin quand j’bois pas d’Chivas
« Vrèèh »
Devine qui vient dîner ce soir?
Double combo de rappeurs détestés que beaucoup aiment
Bien sûr, que beaucoup craignent
Mais que beaucoup comprennent
Double dose, double ration d’amour
Tous les doutes autour de nous
Car un noir qui dit «nous» plus fort que «je» c’est suspect pour nous tous
Soit tu seras le singe savant, soit tu seras l’orang-outan
Peu importe, tu restes un nègre, t’en feras autant
Car c’est pas toi qui t’donnes le rôle, sauf celui du roi de pacotille
Tu n’es qu’une pâle copie du back office d’un ancien logiciel
Base française ou américaine, c’est d’l’occupation
Mais tout ça c’est bien trop loin d’nos préoccupations
La C.I.A. a bien fait l’taf d’auto-condamnation
L’Afrique a pas besoin de guerre, l’Afrique a besoin d’une gwerison
C’est bien connu, le noir pratique l’automutilation
Avant d’se révolter, il fera une lettre de motivation
On a excisé sa terre donc il ne peut plus en jouir
C’est l’histoire d’un homme à terre qui supplie l’aide de celui qui l’y a mis
La haine, l’amour, sont les points communs des mortels
One love Youssoupha, ton album Négritude est mortel
Disiz, Disiz, Disiz, c’est Disiz, Disiz, Disiz, yeah
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