Artiste : Lord Esperanza | Album : Drapeau Noir | Titre : L’insolence des élus | Année : 2017
La vérité n’est qu’un miroir brisé qui éclate tôt ou tard
Nos reflets ne sont guère que des conséquences
J’me sens comme Truman, le système nous intègre dans son plan séquence
J’prends la couronne dans mes mains ensanglantées
Je t’ai quitté quand le ciel sanglotait
Le vice est venu s’implanter, sku
L’être humain s’auto-détruit et trouve le temps de s’en vanter
La trahison n’est qu’une tâche ternissant le linge en dentelle
Comment quitter ensemble l’antenne si nos égos ne s’assemblent en paix
Consulte mon étoile pour l’itinéraire
Surveille celui qui te tend la main
Il se pourrait qu’il ne soit plus l’même
Si l’erreur est humaine
Peut-on affirmer que l’être humain est une erreur
Le leader de la pègre est Nobel de la paix
Dis-moi qui sont les tiens, j’te dirai qui tu es
J’en vois trop statuer, personne sait d’où l’Homme vient
Tel un fils de prostituée
J’pense à mes frères d’Afrique, à ces destins tués
J’vois que le système s’acharne à les destituer
Le chagrin se recèle, c’est chacun sa recette
Les médias s’indignent mais s’accaparent en scred
Tout ce putain de buzz, prennent les pa-parts en scred
Comme les Qatar en Suède
Tout ça s’apparente presque au cri dévastateur d’un AK47
Plus d’envie, c’est la pub qui te les crée
Visage crispé peut plus quitter l’écran
Plus d’envie, c’est la pub qui te les crée
Visage crispé peut plus quitter l’écran
Les étoiles pleurent et témoignent impuissantes
Devant la déforestation, la bêtise humaine atteint son épicentre
Et cet énième courtier rêve de défendre ses actions
Quand la masse proteste toute l’élite s’enrichit
Tandis qu’on pose plus l’oeil sur d’énormes exactions
Toutes les normes sont rigides, ces enfoirés stationnent
Dans la partie dorée
Bien sûr qu’ils restent ensemble dans les différentes stations
Ton soda préféré pompe les nappes phréatiques
Assoiffe des villages, crée de la mortalité
J’suis la peur frénétique des philosophes antiques
Qui s’insère dans les cauchemars de Martin Luther
Futur terroriste sans nationalité
Tandis qu’on m’voue un culte de personnalité, hein
La trêve est méritée, nos mères aimeraient qu’on blâme la désillusion du rêve américain
Plus d’envie, c’est la pub qui te les crée
Visage crispé peut plus quitter l’écran
Plus d’envie, c’est la pub qui te les crée
Visage crispé peut plus quitter l’écran
Je suis la crainte de Marx, le désespoir des astres
J’suis l’absence de conscience devant c’putain désastre
J’suis le regard des autres, j’suis la détresse d’un jeune
Qui s’éteint dans l’désordre
J’suis l’clochard qu’a pas d’hôte
J’suis l’salaire d’un sportif, l’influence dans les villes
La haine sans motif et cette énième notif
Je suis l’industrie, j’suis l’botox dans le string
J’suis cette ménagère dont l’horoscope est strict
J’suis ce système inégal, j’suis la faim sur le continent maudit
J’suis ce moine qui s’immole, ce jeune dans l’illégal
J’suis cette énième comptine
Qu’on me dit qu’j’suis l’alcool au volant, j’suis l’virus Ebola
J’ai beau lire sur le monde j’comprends pas sa violence
J’suis cette âme insensible, j’suis ce tireur sans cible
J’suis la déception d’un amour impossible
J’suis l’sentiment d’rejet le plus exacerbé
J’suis cette blonde sous cocaïne qui s’en va gerber
Je suis les larmes d’une étoile, l’Homme pollue son air
J’suis l’espoir d’un choix révolutionnaire
J’suis la montée du nationalisme, je suis l’sensationnalisme
Plus d’envie, c’est la pub qui te les crée
Visage crispé peut plus quitter l’écran
Plus d’envie, c’est la pub qui te les crée
Visage crispé peut plus quitter l’écran
J’suis Idriss Aberkane, j’suis l’vulgarisateur
J’suis l’taux d’THC dans l’vaporisateur
J’suis le conservateur, j’suis la présidence noire
J’suis le manque de respect de ceux qui s’servent à tord
Je suis l’inquisition et le refus d’autorité
Je suis l’acquisition de ma notoriété, la volonté de changement
J’suis la force de l’esprit
J’suis la pointe du fleuret, l’élégance de l’escrime
J’suis la rigidité poussiéreuse des musées
J’suis l’besoin d’s’amuser sous lumière tamisée
J’suis la démence du sage et la sagesse du fou
J’suis la prise de sang, j’suis l’défi le plus fourbe
J’suis l’overdose finale, la mort de Morrison
Le suicide du fils et j’suis la mère seule
Je suis l’immunité, je n’peux être autrement
Donc je suis l’être humain dans sa globalité
J’suis le rêve d’être aimé, j’l’avais dis dans d’entrée mais
Je suis les 8 lettres du mot humanité
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