Défi : Complétez la punchline !
... des cris dehors, j'entends des cris dedans
Nekfeu
Artiste : Lord Esperanza | Album : Polaroïd | Titre : La couleur des sentiments | Année : 2017
Ému aux larmes quand j’écris ça
J’pense déjà plus au refrain
Mais je referai des erreurs fades
Comme le goût d’la déception
Faut savoir mettre en lumière
Acteur de l’ombre et choix de femmes qui donnent naissance à la flamme derrière un grand homme d’exception
J’ressens d’la douleur, même sans t’aimer
Pas d’traces énormes juste un énième peintre sonore
Sur le sonar qui n’connaîtra jamais la couleur des sentiments
Le bonheur n’est qu’un leurre qui rend pressé
J’aime embrasser le temps qui rétréci
J’irai tracer un trait précis sur toutes mes peurs irréprésibles
J’ai fait en sorte d’me contrôler
Certains voudraient qu’on t’relais seul face au ciel ci bleu
Mère est dépressive, père est pervers narcissique
Tu sais à quoi on s’prédestine
Y’en a plein qu’ont les bonnes cartes ici
Loin du cœur mais près d’l’estime
Si t’écoutes, tu participes
À la fois maître de mon art et perdu dans ses artifices
J’suis dans le rap en charentaise
J’t’ai laissé qu’entre parenthèses
Les carences de la paresse apparaissent quand l’apparence de l’espérance te caressent puis disparaît quand le soir reste
Pourquoi veux-tu nous comparer ?
T’es bloqué dans l’paraître
T’es bloqué dans l’paraître
Pourquoi veux-tu nous comparer ?
Je ne t’aime pas
Je n’aime que l’image que j’ai de nous-mêmes
Comment aider nos mères quand on ne peut s’aider nous-même
Dis moi quel est le dénouement car ombragé ciel orageux
Laissez les rager, destins scellés rangés
Parfois la nuit m’anime
Le parfum de l’ennui me nuit
Parfois la nuit m’anime
Le parfum de l’ennui me nuit
J’marche dans la ville aux décors post-apocalyptiques
Encore un énième soir où j’observe Paris qui pleure
T’as voulu devenir femme mais tu t’es salie p’tit cœur
Je m’évade derrière une focale optique
On voudrait s’aider, vit sous les récifs d’hiver
Ici l’alcool est plus froid que nos coeurs
Et ton corps est encore l’objet de récits divers
Si t’aimer c’est souffrir je ne cesse d’récidiver
Derrière la sagesse d’un homme
Se cachent les pleurs d’un enfant
Regard naïf dans la fleur d’mes vingt ans
Pourquoi veux-tu nous comparer ?
T’es bloqué dans l’paraître
T’es bloqué dans l’paraître
Pourquoi veux-tu nous comparer ?
Mes crânes sont anthracites, en principe on suit ces valeurs intrinsèques
Le track est rouge quand j’entre en scène
Ma fierté luit suivant les courbes de ma clé de sol
Seul devant le tombeau des lucioles, puisqu’on évolue qu’entre insectes
Et ma colère étincelante, est insolente
Tous guidés par nos parts d’ombres
On s’détruit mais on apprend d’autrui que lorsqu’on accorde notre pardon
Le monde porte notre fardeau
Même si l’chemin n’est pas tracé j’avance dessus sans jalousie
C’est pour mon frère d’une autre mère, j’te l’dirai peut-être assez
Mais j’pense à toi quand j’m’endors, j’te dois ma grandeur
Après le froid des grands Nord vient le sommeil d’Andalousie
Parfois nos rêves nous enferment
On change juste de paradigmes
Certains chemins du paradis
Mènent aux portes des enfers
J’pense à ce frère dans la salle d’attente
Qui attend une place vacante
Il te le dira mieux que moi les plus déter’ prennent pas d’vacances
Le manque de confiance est pourpre
Dis moi si nos consciences s’étouffent
Pourquoi veux-tu nous comparer ?
T’es bloqué dans l’paraître
T’es bloqué dans l’paraître
Pourquoi veux-tu nous comparer ?
Grandi dans nos failles sombres
Remets en perspective c’que tu considères comme trahison
Y’a pas d’perception perspicace
Seul l’amour des nôtres compte
Le reste n’est pas perceptible
Frustré j’voyais mère qui s’casse
Le temps nous érode, hein
J’finirai forcément figé
Comme le penseur de Rodin
Les enfants du sourire n’ont pas grand chose
Mais la joie de vivre ça ils ont
Orange comme le regard d’un téméraire
Tu viens encore hanter mes rêves
J’suis aussi bleu que mon ego
Aussi jaune que ton aura
Des désillusions t’en auras car il n’y a rien qu’le temps ne rate
Ils me disent sur l’Eldorado bloqué sur l’radeau d’la méduse
Faudra le dire à d’autres: ceux qui m’admirent, m’adorent
En haut du mirador j’vois que l’avenir radote
Et j’me rappelle que j’veux percer depuis mes dix ans
Mon cœur est noir d’amour
Quant à nous, on ne peut quitter nos continents
La haine tourne en continue
Bonheur blanc
Comme un nuage cotonneux
Leave a Reply