Le biff trouve tout, même ton point G

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Le biff trouve tout, même ton point G

Artiste : PNL | Album : Deux frères | Titre : Chang | Année : 2019

Chang, chang, chang
J’marche sur la muraille avec un gros sanka
Chang, chang, chang
L’homme est mauvais, j’vais finir comme Blanka
Insomniaque est la bête, L, L
J’ai pas ton tél, ton visage j’l’ai vu qu’à l’hôtel
Inconsolable c’est le ‘blème, M, M
Sur le front, verre de champ’ essuie larme de sel
Créer pour tout plier, j’n’aurai pas à tâter ton pouls
Car non j’t’ai pas oublié, remercie Dieu, tu lui dois tout
Le pilon fait un peu de médicine
Les hagar on les rate pas
On se défend comme en Palestine
Notre terrain, t’y mets pas un pas
Et j’suis le roi des charbonneurs
Pourtant, j’ai la plus grande des flemmes
Et j’vise le paradis
Élevé par la plus forte des femmes
J’suis pas dans le dîn mais
J’ai toujours l’intention de changer
Toujours dans ce business
Le biff trouve tout, même ton point G
Drôle de zik dans ma tête
Le clochard ne rentre pas dans ta fête
Tu veux mon vécu, je te le donne volontiers
Baisse ma braguette si c’est ta volonté
Dans l’escalier, j’laisse des galettes
Quelques cachettes, quelques barrettes
Mon ange de droite n’a pas de quoi noter
Voué à l’enfer, à la Terre menotté
Chang, technique de barbare en I
J’attrape la prod, c’est limpide
Chang, balayette sur le beat, j’ai la barre, j’suis ravi
Haine, douleur qui m’habite (haine, douleur qui m’habite)
Chang, j’éradique toute faiblesse
Si j’me perds dans la jungle, j’ai Allah qui me guide
J’suis Mowgli, je me débrouille
J’ai cette dalle qui me dit ounga ounga
Monte les marches comme un tigre
Chang, Chang, Chang
Chang, Chang, Chang
Chang, Chang, Chang
Chang, Chang, Chang
Une chance qu’ils aient pas détruit mon bâtiment
P’t-être qu’un jour j’pourrais le montrer à mes enfants
Où avec Tarik, papa, Sarah j’ai di-gran
Là où j’étais qu’un fils de dit-ban
Là où j’avais la confiance même avec les grands
Parce que mon papa c’était le plus méchant
Laisse-moi toucher ce que t’as touché
Laisse-moi aimer ce que t’as aimé
Et dans l’œilleton de la porte j’aimerais passer
Pour juste une fois ressentir le passé
Revenir là où tout a commencé
Car on était aussi heureux, je le sais
J’aimerais sonner à la porte et voir ton visage
Sans les rides sur ton visage
Te prévenir de ce qui te fera du mal
Pour ne pas te voir souffrir toute ma vie
P’t-être que ça me permettra de devenir quelqu’un d’autre
P’t-être que j’aurais plus de lumière pour les nôtres
Mais bon j’suis drogué, capuché, la porte va pas s’ouvrir
Le présent me chuchote « poto tu vas souffrir »
Donc mes enfants j’leur mentirai que j’suis heureux
Qu’ils soient jamais comme moi, jamais dans les ténèbres
Sur cette chaise, dans ce hall, j’me sens si bien
Ça me rappelle quand j’avais des rêves en chien
J’aime trop mon zoo, tu comprends pas, pas le même amour
Grâce à mon Dieu ils ont pas cassé ma première tour
Le paillasson a pris quinze ans comme moi, poto
Sauf que moi, j’vais partir, lui, il restera dans le ghetto
Peur de changer de vie, peur de désillusion
J’aimerais revenir dans le passé, toquer à la maison
Ouvre-moi la porte que j’prenne Tarik dans les bras, petit
Que j’lui chuchote « ton frère sera toujours là, petit »
Ils me prennent pour un fou au grand cœur
Comme papa, mais en beur
Et je reviendrai quelquefois regarder la porte
Sans toquer, sans sonner, jusqu’à ma mort
Et j’reviendrai quelques fois regarder la porte
Sans toquer, sans sonner, jusqu’à ma mort
Chang, chang, chang
Chang, chang, chang
Chang, chang, chang
Chang, chang, chang
Chang, technique de barbare en I
J’attrape la prod, c’est limpide
Chang, balayette sur le beat, j’ai la barre, j’suis ravi
Haine, douleur qui m’habite (haine, douleur qui m’habite)
Chang, j’éradique toute faiblesse
Si j’me perds dans la jungle, j’ai Allah qui me guide
Chang, j’suis Mowgli, je me débrouille
J’ai cette dalle qui me dit ounga ounga
Monte les marches comme un tigre
Chang, Chang, Chang
Chang, Chang, Chang
Chang, Chang, Chang
Chang, Chang, Chang

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