
Punchline de Ninho
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Punchlines Ninho
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Je suis dans l’hôtel, y’a plus d’étoiles dans ma suite que dans le ciel

Les combattants suivent, et les baltringues se sauvent

Ils sont bons qu’à dire « bang-bang » dans les sons mais quand ça bang-bang vraiment, y a peu d’soldats au front

Ton sourire, ça vaut de l’or, donc je creuse encore

Le plus dur c’est de le faire, ce n’est pas d’y penser

Et quand t’es tout en haut, les amis s’multiplient par 10, quand tu seras tout en bas, tu verras qu’il restera qu’la mif

J’ai trop mal à la vie mais j’ai pas l’antidote, j’recrache ma haine derrière l’antipop

Y’a ceux qui crient et y’a ceux qui dégainent

On n’dit pas toujours ce que l’on le fait, mais on fait toujours ce que l’on dit

Dis-moi si tu m’aimes, dis-moi si tu n’aimes plus, que j’te raye de ma vie

Souvent de mauvaise humeur, noire est la couleur du cœur

J’ai promis d’être le premier, quitte à tricher pour gagner

Et quand les glocks touchent les mentons, les langues se délient

J’les vois faire semblant d’être content pour moi, tout en se demandant combien ça touche par mois

J’suis dans l’hôtel, y’a plus d’étoiles dans ma suite que dans le ciel

Ton sourire, ça vaut de l’or, donc je creuse encore, j’ai tellement mal mais je fais comme si je ne voyais rien

Et on m’avait dit de bien choisir mes amis, mais j’ai choisi les mauvais

On répond pas sur Twitter, on vient t’chercher directement chez ta tiper

Et quand les planètes sont alignées, j’repète un gros doré, j’suis conscient qu’la rue m’a eu

Est-ce que toi tu m’aimera toda la vida ? Quand les verres et l’compte en banque seront vides

Qui aura l’sourire en coin d’bouche si je flanche ? Ceux qui parlent fort sont que des baltringues déguisées

J’ai fait un rêve où j’avais dix-huit gamos, une baraque à quatre étages mais la mort m’a rappelé qu’elle met tout l’monde d’accord et qu’on emportera rien après

Et lève toi tôt si tu veux bosser, j’l’ai promis à mes proches, j’peux pas foirer les projets, c’est pour ça que j’m’isole

Une écriture remplie de haine, la cabeza remplie de rêves

Mystérieux comme la mort de Tupac et de sa feumeu Aaliyah

Viens j’t’emmène avec moi, la nuit j’ai rêvé que d’ça, construire une villa à Kinshasa

J’ai grandi, j’ai muri, j’ai compris que la confiance n’est pas une garantie

Tu connais nos récits, on était trop rêveurs, très loin des paresseux, matrixé par les sous mais bon j’avais raison
