Fatigué d’tous ces soucis j’ressens comme une apesanteur, j’ai l’habitude de souffrir, jamais pour moi mais pour les autres. J’porte ambition Herculéenne
J’suis en mission pour les darons j’dois les sortir de la muerte, maman, ton fils finira patron, mort ou enfermé
Elle me dit « pas sans moi », moi, j’peux patienter, j’ai pas confiance en toi, apprends-moi à m’confier
Avant j’avais confiance en elle, maintenant j’ai confiance en moi, avant le beau-temps vient la tempête, après l’soleil revient l’temps froid
Allons enfants venus des halls qui caillassons du haut des bats, j’suis comme les mecs de mon quartier : un peu nerveux sur les bords
Ça m’a toujours empêché, ah ouais, impossible de me laisser aller, de t’enlacer pendant des années, j’me lasse vite, faut me laisser
Les meufs, c’est des soucis, on a trop d’préjugés, on est tombés que sur des **** qui à quinze ans savaient sucer
À c’qu’il paraît, j’ai des yeux que pour toi, chacun d’mes textes, chacun d’mes regards, tout c’que j’fais, c’est pour toi
Pour toi j’aurais ramené la lune quitte à devoir la porter sur mon dos, j’avais pied sur l’accélérateur, t’as tiré l’frein à main : on fonce droit dans l’mur
Encore une fois je réitère, t’es pile-poil dans mes critères, j’kiffe ta démarche et ta crinière, vient on s’voit cette nuit ma tigresse
T’es à eux pas à moi mais tu peux m’appeler si ça va pas, le genre de fille qui ne fait que danser, elle à ta table tu ne peux plus penser