Artiste : VALD | Album : Ce monde est cruel | Titre : Journal perso II | Année : 2019
Paroles de Journal Perso 2 de Vald de l’album Ce monde est cruel
Ouais, ma vie, c’est le Truman Show, la came tombe du ciel sur la scène
Sourire coincé à la selle, je parle pas, on me fait tout à l’œil
J’viens en retard comme si j’tais à l’heure, j’pardonne pas comme si j’ai des valeurs
Grammaire sur ma liste de malheur, ta grand-mère qui valide le 20 heures
Mais cette vie est belle, je le sais, comme millions euros de recettes
Comme des tourtereaux sur la branche, avant qu’le chômage ne fasse qu’elle ne cède
J’sais qu’il faut du blé pour les t’nir ou attendre la prochaine manche
Non, j’vais pas pleurer devant c’film, j’sais qu’c’est pêcher d’être sensible
La peur nous pousse comme des infirmes, trop d’journalistes qui désinforment
Salle de prière désemplie, tous occupés à monter des empires
Avant que j’me désintègre, j’vais m’trouver, j’vais faire la paix
Après, j’vais rouler un teh et fusionner avec le canapé
Ouais, bien sûr que j’ai tout prévu, c’est l’chemin qui compte, pas la fin qui prévaut
Gros, les potos avant les putes, j’vais sauver les hommes avant les veaux
J’vais sauver les miens avant les vôtres, gros, sinon, c’est pas la peine
Mais sauver les siens avant les autres, gros, c’est l’programme des Le Pen
Ouais, populace manipulée, au profit de qui ? Ce n’est pas stipulé
Orphelins violés, désarticulés, les loisirs de la haute sont particuliers
Viens voir la vie qu’on peut pas diffuser, t’sais ? Celle qu’est acidulée
Là où le shit et le SMIC, c’est le max’, au-d’ssus, l’esclave serait moins stimulé
Ouais, je sais comment ça se passe, un joint, comment ça se tasse
Une tchoin, comment ça se masse, un cul, comment ça se casse
Donc je sais pourquoi elle veut qu’je repasse, pourquoi elle veut qu’on l’refasse
Pourquoi elle veut qu’on ressasse (tout l’temps), même une minute dans le sas
Ouais, le sexe et l’argent, ça fait tout, j’ai les deux et pourtant, ça fait rien
Ne respire pas mon air, ça m’étouffe, j’veux être libre, le reste, j’m’en bats les reins
Ouais, j’veux être ivre, demain ne compte pas, pourquoi la vie devrait être un combat ?
Hein ? Gros, j’esquive l’œil et l’compas, ainsi qu’les soldats qu’la machine dompta
Ouais, j’conjugue au passé simple, passe-moi l’feu, la lumière va s’éteindre
J’tendrai jamais la patte à ces chiens, pour l’moment, on s’en sort assez bien
Verre à moutarde rempli d’eau, j’prends la pilule rouge comme un antibio’
Je vais m’asseoir en lotus au Tibet et me coiffer comme les reufs en chimio’
Les élites sont des satanistes, de sombres sorciers maîtrisant la magie
Les créateurs et gardiens d’la matrice, à chaque passe de pouvoir, quelqu’un d’la famille
C’est bon pour l’bénéf’ si c’est la panique, c’est bon pour l’bénéf’ si c’est la famine
C’est bon pour l’bénéf’ de ruiner l’Afrique, c’est bon pour l’bénéf’ d’asservir l’Asie
Ouais, ce monde est cruel à souhait, les mentalités sont baisées as fuck
J’vais nous venger, les baiser I swear, même si le mal par le mal, c’est pas top
Ou bien j’oublie tout et j’ouvre mon laptop, j’fais navig’ privée, je cherche « gangbang hardcore »
Là, j’me branle à mort en attendant la mort, devant l’amour de ceux qui n’font qu’un corps