Artiste : Niro | Album : Stupéfiant : Chapitre 3 | Titre : Fort et vivant | Année : 2019
Tu fais rien d’ta vie mais, tu donnes ton avis comme un mec de Twitter
Quelques RT, ton heure de gloire s’arrête ce soir à dix-huit heures
Pas la peine de m’demander ce que j’en pense du rap game, moi, j’suis pas auditeur
Réveille pas l’eau qui dort, j’vais nehess au mitard, allumez vos leader, retrouvez vos videurs
J’vais pas passer ma vie à manquer mes rêves, j’ai arrêté d’rêver maintenant j’vais la vivre
C’est pour rendre un bout d’terre à la Palestine si demain j’achète un terrain à Tel Aviv
J’vais pas t’faire aujourd’hui parce que demain c’est mieux, çà s’est suivi d’un drame, on a fait la fête
Aimez-vous entre vous, c’est c’qu’a demandé Dieu mais comme on est ingrat, on a fait l’inverse
Le père est raciste et leur mère est chaude, ironie du sort leur fils vient pécho
Selha sur le réchaud, ils venaient la prendre, on l’savait même quand ils nous cachaient les choses
J’connais très bien les gens bizarres que tu vesqui, si j’les connais pas, gros mes rats les connaissent
Igo Paris, c’est p’tit si t’es pas réceptif (personne va t’sauver gros même pas tes collègues)
Bats les couilles d’ta ville, bats les couilles d’ta vie, igo lève la main, on rafale ta vitre
Tu veux la guerre ok y’aura pas d’arbitre, quand ça ira loin, suce-moi pas la bite
Moi, j’suis plus un voyou mais les voyous m’aiment mais quand j’étais voyou, on s’est détesté
C’est bizarre la vie, j’veux pas y rester mais ma peur est moins forte que toute ma fierté
On ira faire les choses, bats les couilles d’c’que t’as fait, à quoi bon sert d’faire les chauds comme ces grosses tapettes ?
Vas-tu assumer la guerre après le tête à tête, quand on sera devant ta fenêtre pour te faire ta fête ?
Tu fais preuve de bonté mais sans la volonté la défaite vaudra jamais une putain d’victoire
Tu nous parles de la rue mais la rue c’est ma vie donc tu parles de ma vie, fils de pute applique-toi
C’est la loi d’la demande et du chiffre, j’ai la dalle que d’la fumée dans l’ventre
Le bénéfice d’la beuh et du shit, j’ai assumé d’en fumer, d’en vendre
J’leur crée du tort comme la réussite, gros les temps changent, crois pas qu’ça m’enchante
T’as pas assez d’sous pour le prix du feat, toujours buteur comme un avant-centre
J’connais leurs causes leur valeur en cash, ils s’mettent à nier, tu sectionnes les doigts
Ils sont en gamos, tout l’monde les regarde, j’arrive à pieds, plus personne les voit
Le peu d’gens sur qui j’peux compter, j’crois j’peux même pas les compter sur les doigts
Et même si on s’en bats les couilles de toi, si tu nous donnes, on t’redonne deux fois
Tu nous pardonnes, on t’pardonne deux fois, à la troisième on déboule chez toi
Ils veulent pas savoir c’que tu défends, ils veulent juste savoir t’as touché quoi
T’as touché l’toit ou t’as touché l’fond, ils veulent savoir si t’as tout chez toi
T’as poussé qui et t’as trouvé quoi, t’as coulé qui et t’as fouffé quoi
Les frères le savent, ici tout est bon, tu comprends pas trop qui on emploie
J’préfère ceux qui ont des doutes et font, c’que ne font pas ceux qui n’en ont pas
La jalousie finit sous mes pompes, la victoire c’est l’plus fort qui s’en empare
Tout c’qui nous tue pas nous rend plus fort, forts et vivants sont mes salopards, ba-bang