Artiste : Niro | Album : Les autres | Titre : On changera pas | Année : 2016
Marocain comme la matière que tu consommes à outrance
J’suis africain comme les richesses de la douce France
Demande à BFM si les morts sont égaux
J’connais personne qui a l’monopole de la souffrance
À c’qu’il paraît y a d’l’oseille, ils savent pas où le prendre
Pour ça qu’dehors ça part en couilles en 2-4-7
Ta morale d’ancien tu pourras t’la rentrer où j’pense
Quand j’dis ça là j’parle pas d’ton cul, là j’parle de ta tête
J’veux pas culpabiliser pour ce que j’aurais pu commettre
J’ai vu le nombre de traîtres au mètre carré, j’me suis senti honnête
J’ai vu des voyous faire la hagra à la moitié d’la planète
Leurs sœurs se faisaient partouzer à moins de 100 kilomètres
J’ai rien contrôlé, j’ai écrit ma vie, j’ai frôlé le sommet
J’ai appris à gagner, à perdre, j’suis né dans la démerde
J’pense à tous nos disparus, j’galère à trouver l’sommeil
J’ai envie d’leur niquer leur mère à tous tes rappeurs de merde
Ils nous sucent, ils nous détestent quand le succès s’en mêle
Déjà milliardaires à la banque du sperme
Ils ont même pas d’raison d’nous jalouser, ils le font quand même
On va leur donner des raisons d’le faire
Le poto passe sa vie à galérer, prendre des peines
Parle de quitter l’pays avec des millions en espèces
Tu calcules plus sonne-per, tu penses qu’à faire le pèze
Tu connais pas la valeur de tes frères avant d’les perdre, ah ouaisOr Game, ouais, ouais
Certains trouvent la paix dans les armes, ouais, ouais
Vu qu’n’importe qui peut t’enlever la vie, ouais, ouais
Que Dieu protège mes banlieusards, ouais, ouais
Là je t’ai offensé, ouais, ouais
La rue c’est paro, ils le savent, ouais, ouais
Des pleurs et des cris dans la ville, ouais, ouais
La rue enlève encore une âme, ouais, ouais
On changera jamais, yeah
On changera jamais, yeah-eah eh
On changera jamais, yeah
On changera jamais, yeah-eah eh
On changera jamaisVa t’enjailler ailleurs, j’suis pas un enjailleur
J’suis pas un ange, d’ailleurs j’te demande pas d’y croire
J’te mets le suppositoire, Crazy Man on fire
J’montais mon empire quand tu criais victoire
Pourquoi les mots n’suffisent pas ? Pourquoi certains n’se disent pas?
J’entends la souffrance qui m’parle et tous ces enfants qui m’backent
Bendo, bendo, bang bang
Vodka, bédo, gang bang
Pété sous Wu-Tang Clan y a des choses qu’on dit pas
Électrocute les rats morts, faut voir comment les bonhommes sucent
Quand y a du succès plus des gros culs, des gamos
Dans tes affaires y a qu’les avocats qui vont s’engraisser
Rentrer chez eux, baiser leurs concubines cocues jusqu’à l’os
Depuis qu’j’fais mouiller l’banquier, j’ai jamais vu autant d’vices
Laisse pas des bons à rien, s’manquer, niquer ton temps d’vie
Dans l’vif du sujet, la hess ça nous apprend vite
J’pense sûrement à être plein quand j’ai les yeux dans l’vide
Joue pas l’BCBG pour la baiser, baiser
Gros la bite est dressée, j’sors de la jungle, la bête est blessée
Très très rarement à jeun, 100g de CC dans l’fond du vagin
D’leur pute y fallait cesser
Pourquoi le nier tous les jours leurs yeux te font des procédures
Y a trop d’paramètres
Passé lié, on va s’réconcilier au prochain décès, gros c’est dur
On changera jamaisOr Game, ouais, ouais
Certains trouvent la paix dans les armes, ouais, ouais
Vu qu’n’importe qui peut t’enlever la vie, ouais, ouais
Que Dieu protège mes banlieusards, ouais, ouais
Là je t’ai offensé, ouais, ouais
La rue c’est paro, ils le savent, ouais, ouais
Des pleurs et des cris dans la ville, ouais, ouais
La rue enlève encore une âme, ouais, ouais
On changera jamais, yeah
On changera jamais, yeah-eah eh
On changera jamais, yeah
On changera jamais, yeah-eah eh
On changera jamais
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