Défi : Complétez la punchline !
Toutes les montres donnent la même heure, ... m'en bats les couilles, j'veux une Audemars
Dinos
Artiste : MHD | Album : 19 | Titre : XIX | Année : 2018
Palaloum, palaloum
Poum, papalaloum, palaloum, palaloum
Poum, papalaloum, palaloum
Poum, papalaloum, palaloum, palaloum
Poum, papalaloum, palaloum
Poum, papalaloum, palaloum, palaloum
Eh, rappelle-toi l’époque, pas un rond dans les poches
On n’attendait pas Halloween pour aller toquer aux portes
Pas toujours été sage, j’voulais ressembler au grands de chez moi
Maman m’appelait, j’répondais pas quand elle me laissait des messages
On a marché à plusieurs, on faisait le tour de Paname
Pour un regard, on s’tapait, génération d’malades
Dans ma classe, j’étais le clown, aujourd’hui, ma prof de math compte sur moi
Je dois faire attention à ces gamins, c’est un truc de ouf
Bah ouais, ma vie a changé, plus d’retard de loyer
Maintenant, je m’fais plaisir, je peux porter du Giuseppe
Sur mes potes, je me suis pas trompé
On était jeunes et turbulents, on avait les même heures de colle dans nos carnets
Jamais fui au combat, parfois à quatre contre moi
Mentalité des Dingari, je t’raconte pas des bobards
Conakry c’est dans l’sang, DKR c’est dansant
J’oublie pas mes racines, c’est pour ça que le rythme est dansant
Le soir, je pense au futur mais le passé s’y invite
On se demande quand je vais couler, on m’a pris pour l’Titanic
Jamais été un avare, mon cœur est grand ouvert
Demande à mes gars, y a même des bâtards qui mangent à ma table
Des vrais soldats, il en reste et d’autres ont fini poussière
Même si ton argent s’finit pas, un jour, tout se paie
Mon cœur est entouré de barbelés, l’amour m’a boycotté
Jeune demoiselle connait pas Mohamed, elle veut MHD
La vie est triste, bah ouais, Cupidon s’est barré
En deux semaines, elles veulent une bague et de pouvoir t’appeler « bae »
Maintenant, c’est plus pareil les temps ont changé
Hé, j’ai perdu mon souffle, j’ai pas fini la course
J’ai connu la misère, j’ai pas crié au secours
Un œil sur le compte à rebours
Mais quand ça va finir? Si la vie m’emporte, aucun regret, j’y ai pris plaisir
La rue m’a volé jeunesse, elle me dit « t’es trop sincère »
J’peux pas lui en vouloir, elle a fait de moi un guerrier fidèle
Fidèle à mes principes, fidèle à la famille
J’vais pas changer ma vie pour quelques vues ou quelques groupies
Que Dieu m’pardonne, ma passion m’a fait dévier
On passe notre temps à pêcher, on a fini par s’y noyer
Elle est vraiment, j’les connais pas, pas besoin de faire de boca
J’viens d’en bas, homme de la mama, prends la Rolex sur mon poignet
Et celle qui m’aime aujourd’hui, m’aimait-elle hier?
Va-t’elle m’aimer demain quand j’s’rai plus dans l’classement iTunes?
Pas b’soin d’réconfort, pas b’soin d’nouveaux amis
Le soir, en balade sur Paname, j’ai pas besoin d’ma sécu’
On a perdu Hari, qu’il repose en paix
La vie d’ma mère que les mecs d’en-bas ne seront plus jamais en paix
Plus de contrôles par l’agent que par mes profs
J’ai l’impression d’être la tache dans c’foutu décor
Les rageux s’défoulent sur l’pare-brise du gamos
Et lendemain, ça m’checke normal, ça m’rend paro
Fuck les tous, j’te dis, fuck les tous
J’ai besoin d’une mélodie pour leur montrer qu’j’suis vouz, MH
Palaloum, palaloum
Poum, papalaloum, palaloum, palaloum
Poum, papalaloum, palaloum
Poum, papalaloum, palaloum, palaloum
Toc toc toc y a les keufs, six heures sur la pendule
À coup de bélier je me fais une répute
La voisine d’en face m’a vu quand j’ai vendu
Pour elle j’ai qu’une définition c’est une grosse
Je me rappelle d’une enfance tendue
La vie est passée vite elle m’a regardé elle m’a pas attendu
Je me rappelle quand j’étais moi
Je me rappelle des fins du mois et des frères qu’on a perdu
Toc toc toc y a les keufs, six heures sur la pendule
À coup de bélier je me fais une répute
La voisine d’en face m’a vu quand j’ai vendu
Pour elle j’ai qu’une définition c’est une grosse
Je me rappelle d’une enfance tendue
La vie est passée vite elle m’a regardé elle m’a pas attendu
Je me rappelle quand j’étais moi
Je me rappelle des fins du mois et des frères qu’on a perdu