Est-ce que j’suis venu sur Terre pour être capitaliste et m’faire sucer la bite? Peut-être

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Est-ce que j'suis venu sur Terre pour être capitaliste et m'faire sucer la bite? Peut-être

Artiste : VALD | Album : XEU | Titre : Réflexions basses | Année : 2018



Aight, que en r’tard

Ça va, wesh

Bonsoir monsieur

Ouais (fuck it’s easy)

J’peux vous servir que’qu’chose à boire?

Ouais, moi, un méga Diplo’

Deux, deux mégas, merci

Possédé par des entités qui vibrent très bas

Mes anges, mes démons qui s’embrouillent, j’peux pas suivre le débat

J’veux qu’on m’suce la bite jusqu’à trépas, qu’on m’serve le repas ‘vec du shit très gras

Mon estime de moi-même en piteux état, pour la plupart d’ces trous d’balle, j’suis phénoménal

L’argent tombe pas du ciel mais quand j’jette mon oseille vers un boule, mes lovés planent

Putain, devenir connu, gros, c’est v’là l’mauvais plan

Même sans ami, j’ai l’impression d’être du mauvais camp

J’peux plus rire aux éclats, trop d’inconnus qui fixent mes pas (mais nan)

Splitter des tazes ou bien niquer ces ‘tasses jusqu’à l’épuisement

Ça m’redonne le sourire mais péniblement

J’risque de partir dans l’dénigrement mais, le disque de platine, c’est d’l’étirement

J’suis dans une folie épaisse, dans un délire dense, terriblement

Animé de haine et d’paranoïa, c’est un délit, je pense

Viens donc t’asseoir sur mon délicieux bang

Si tu vernis le banc, je te frotte la tête sur le crépis tout blanc

Des flammes de l’enfer, j’entends l’crépitement, ressers-moi un verre, j’vois le répit devant

Ah ouais

Ça s’passe bien?

(Ouais) j’vous mets la même chose?

Tout pareil, tout pareil

(Très bien) en plus épicé, ouais

Avec glace? (En plus épicé)

On s’en bat les couilles (juste ça, ouais)

Si mes désirs changent, faudrait quand même qu’un jour, j’arrive à bien m’aimer

Même moi, j’me regarde et j’viens pas m’aider, est-ce que c’est moi qu’tu suces ou c’est V.A.L.D.?

C’est vrai que j’me prends la tête pour des futilités, que j’pose des questions sans grande utilité

Mais, quand j’me déteste, c’est pas d’l’humilité, non, c’est qu’mes démons se sont multipliés

J’suis mal dans ma peau, comme un ado’ boutonneux, ça va rien changer, ma gueule sous la couronne

J’fais du rap hardcore, j’fais pas la coupole, j’coupe la vodka au Sumol

J’veux pas d’la gloire, cette bouffonne, mais plus j’fais d’argent et plus c’est tout comme

Je me sens utilisé, j’les soupçonne, j’ai tout pour être heureux, c’est pour ça qu’je dé-bouchonne, wesh

Est-ce que j’suis venu sur Terre pour être capitaliste et m’faire sucer la bite? Peut-être

En tout cas, monter une vie d’famille, en c’moment, c’est comme surréaliste

Soit je rappe, soit j’me défonce, dans les deux cas, j’me déshumanise

J’me défonce pour oublier que quand j’me défonce pas, je ne fais que du rap, est-ce que tu visualises?

Excusez-moi Monsieur, on a du monde qui commence à s’plaindre (quoi?)

(Ah ouais, ouais, ouais) il est quand même assez tard (ouais, ouais, c’est bon)

Justement, si vous pouviez baisser plus légèrement parler (ouais, on va baisser un p’tit peu)

(Vas-y, frère, eh) arrête, vas-y baisse un peu

Tu sais pas qui j’suis ou quoi? J’ai toujours mon blaze sur la liste

Commence pas (eeh!)

J’ai toujours mon blase sur la liste, toujours mon dard sur sa pipe

Elle m’demande « bébé, mais quand est-ce qu’tu m’maries? »

J’réponds « attends, là, j’fais du khaliss, après seulement, j’ferai l’point sur ma vie »

Lorsque l’on m’adore, je m’enfuis, c’est pour ça qu’je fixe le plafond

Entre deux albums, je m’ennuie, c’est pour ça qu’je vide le flacon

J’veux pas pourrir ici comme a dit l’maton

Nan, cinq ans qu’j’ai la même équipe, cinq ans qu’ils me connaissent à peu près

Comprennent pas ma génétique, sont encore égarés d’ma recette, parfois ça me pèse

À la moindre occasion, j’redeviens le fou, le p’tit con, le drogué d’service, un paumé certain

Mais quand j’achète, ça fait bosser les p’tits, le légaliser, ça ferait chômer les flics

J’vais marquer l’époque, j’me fais du mal plus souvent que des potes

Si au micro, je dépote, ça ramène que des putes qui n’m’parlent que d’anneaux J. R. R. Tolkien

Oh, j’fais plus les talk-shows, j’pense qu’à les dom-so ou faire des morceaux à clipper sur Porzo

Chérie bouge pom-pom, j’danse comme un homme saoul, bientôt, j’ai l’salaire à Paul Pogba

Euh monsieur, il est deux heures du matin, malheureusement nous allons fermer l’établissement (ah)

Ouais, c’est quoi votre problème avec moi, là oh?

Non, c’est pas que, c’est pas contre vous mais, c’est juste que nous allons fermer l’établissement

Laisse-moi finir mon verre au moins, cousin, t’es sérieux? (eh, mais on a payé l’verre)

Clochard!

Eh oh, j’dois rendre l’album dans trois jours, quand est-c’qu’on va enregistrer le feat?

Aah, j’vais t’en faire un bien (ah, l’bâtard!)

Non mais c’est bon, d’t’façon

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